jeudi 2 juillet 2009

If I ever leave this world alive

Hier soir, dernière séance de kendo. Coeur gros, très gros.
Je garde précieusement l'adresse d'Ikeda-sensei pour lui envoyer une surprise canadienne dans une boîte; je sais qu'il en croira pas ses yeux.
Ça m'a rendue encore mille fois plus triste de voir qu'il était triste, lui aussi. Triste à sa manière de vieil homme japonais... il avait hâte qu'on parte.
So I used the word "sayonara" when i left the budôkan. And I didnt like the taste of it in mouth.

Puis aujourd'hui dernière correction de journaux à ma petite école. Coeur gros, yeux d'eau.
Les petits shmoucks en ont profité pour m'écrire leurs messages d'au revoir. Je pense que, pour une raison que j'ignore, celui-là m'a touchée le plus:

Charlene do you come back Honmachi? Charlene go to Canada. We are lonely. So come back Honmachi, please. We had good time with you. Very very very thank you. See you! (Shôta)
Ce que je peux détester les adieux.

On a lighter note, a very interesting mistake.
Note: mata, en japonais, ça veut dire à la prochaine. Mais si tu regardes la mauvaise traduction dans le dictionnaire, ça donne ça:

The crotch meet with at somewhere. (Takumi)
Ça aura eu le grand mérite de me faire sourire, puisque j'ai fermement l'intention de ne jamais rencontrer son entrejambe nulle part! Yes Takumi, let's meet somewhere soon!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut Charlène.

Très beau billet, court mais qui veut tout dire.

Papa.